La vitesse à laquelle s’est opérée la transformation des modes de travail n’a laissé que peu de place à l’analyse. Face à l’urgence de la situation, les entreprises ont dû prendre les décisions qui s’imposaient pour maintenir l’activité. Plus d’un an après le premier confinement, et alors que le nouveau protocole sanitaire en vigueur met un coup de frein au 100 % télétravail, le retour progressif des employés dans les bureaux invite à se poser de nouvelles questions et à tirer les enseignements de ces derniers mois. Les attentes des professionnels ont changé et ceux-ci appellent à une autre organisation du travail. Deux études offrent un panorama des défis à relever : le Digital Transformation Index (DTI) et Work Trend Index (WTI), respectivement réalisées par Dell Technologies et notre partenaire Microsoft.
Réduire la fracture numérique
Premier constat, le travail hybride est solidement installé. Les professionnels ont largement adhéré au travail à distance et, d’après le WTI, 73 % des travailleurs souhaitent aujourd’hui disposer d’options de travail plus flexibles. Mais force est de constater que les télétravailleurs n’ont pas tous été logés à la même enseigne. Seulement 50 % affirment que les entreprises les aident financièrement à mieux travailler à distance, 42 % déclarent manquer de fournitures de bureau essentielles à la maison et 1 sur 10 n’a pas une connexion Internet adéquate pour faire son travail. « Il y a de véritables enjeux de fracture numérique à prendre en compte, commente Karim Manar, Alliance Manager chez Microsoft, liés à la connectivité, à l’équipement ou encore à l’habitation. »
L’installation du travail hybride dans la durée doit donc s’accompagner d’investissements visant à réduire cette fracture numérique. Mais pour les organisations citées dans le DTI, le manque de budget et de ressources reste l’obstacle numéro un à la transformation. Il peut être difficile pour beaucoup d’entreprises de dégager les budgets nécessaires dans un contexte économique encore incertain. L’offre PC-as-a-Service (PCaaS) de Dell Technologies résout une partie de l’équation en intégrant dans une seule et même offre l’ordinateur et les services associés (déploiement, maintenance, support, valorisation) sur la base d’une facturation mensuelle. Le modèle à l’avantage d’éviter un important investissement initial et de diminuer le TCO de la machine grâce à sa revente au terme du contrat.
Privilégier le bien-être
En termes de productivité, le travail à distance a fait ses preuves. Près de 90 % des organisations se disent même fières de la façon dont leurs équipes se sont adaptées. Mais on découvre également aujourd’hui une autre réalité qui n’avait pas toujours été anticipée : le coût humain de cette productivité. Plus de la moitié des professionnels s’estiment aujourd’hui surchargés de travail et 39 % se sentent épuisés. L’analyse des usages de Microsoft Teams tend à confirmer ce ressenti. Entre février 2020 et février 2021, le temps hebdomadaire consacré aux réunions a plus que doublé, les discussions Teams après les heures de bureau ont augmenté de 42 % et 50 % des utilisateurs répondent aux messages instantanés en moins de cinq minutes, alors même que le volume de messages a explosé. « Certaines personnes sont tentées de combler l’absence du bureau par une présence virtuelle accrue, souligne Karim Manar. Nous avons la preuve aujourd’hui que les craintes liées à la baisse de productivité des employés en télétravail étaient infondées. Il est grand temps maintenant de s’intéresser à la question du bien-être. »
Pour aider les managers à mieux comprendre le vécu des employés et détecter plus tôt les signes de mal-être au sein de leurs équipes, Microsoft a développé l’outil Workplace Analytics. Celui-ci fournit, de manière anonymisée, des enseignements précieux sur les méthodes de travail et de collaboration, et permet de prendre des mesures pour repenser l’organisation en conséquence. Au niveau individuel, chaque utilisateur de Microsoft 365 peut également consulter son propre tableau de bord My Analytics. Celui-ci lui fournira une vue sur son temps passé en réunion, la quantité de mails échangés ou d’appels passés afin, si besoin, de modifier ses habitudes de travail. Une aide bien pratique alors que la fatigue liée aux visioconférences est bien réelle.
Soigner son attractivité
Le travail hybride ne se limite pas au bureau et au domicile. C’est également une multitude de tiers-lieux qui sont appelés à se développer. Des lieux où chaque professionnel pourra trouver un environnement de travail confortable, une connectivité de qualité, du lien social, sans pour autant devoir se déplacer jusqu’à son entreprise. De grands groupes se sont d’ores et déjà engagés dans cette voie. Certains, en mettant à profit leur multiples sites répartis sur le territoire, d’autres, en finançant pour leurs salariés l’accès à des espaces de coworking. Plus globalement, l’objectif du travail hybride est de pouvoir s’installer n’importe où et d’être en mesure de travailler. Dans des tiers-lieux donc, pour des besoins réguliers, mais aussi, de manière ponctuelle, dans des conditions moins maîtrisées lorsqu’on est en déplacement : dans un café, dans un aéroport, dans un train, etc.
Pour cela, à défaut de pouvoir s’isoler physiquement, il convient de pouvoir le faire virtuellement. Grâce aux micros à réduction de bruit par exemple, aux webcams avec obturateur automatique, ou encore aux écrans externes mobiles, les ordinateurs portables récents permettent de créer cette bulle numérique dans laquelle il est plus facile de se concentrer ou de communiquer. L’enjeu est important. Alors que 41 % des collaborateurs envisageraient de quitter leur employeur actuel d’ici l’année prochaine et que 46% prévoient de déménager car ils peuvent désormais travailler à distance, cette capacité à travailler de manière flexible va devenir un facteur crucial d’attractivité pour les entreprises. « Entre mars et décembre 2020, le nombre d’offres d’emplois en télétravail a été multiplié par 5 sur le réseau LinkedIn, souligne Karim Manar. Les entreprises doivent se préparer à un renouvellement massif de la force de travail ».
Après plus d’un an d’adaptation à la crise sanitaire, les enseignements, bonnes pratiques et retours d’expériences sont nombreux. Nous avons nous-mêmes accompagné un grand nombre de clients dans leur transition vers le travail flexible et mis au point des innovations, aussi bien en termes de matériels que de services ou de modèles financiers, pour mieux répondre à leurs attentes.
Donnez à vos collaborateurs une technologie adaptée au travail hybride.
