Former et équiper : la stratégie gagnante pour combler la fracture numérique à l’école

Alors que la rentrée se fait sous le signe de l’enseignement hybride, les disparités d’accès au numérique doivent être effacées pour permettre à tous les élèves de tirer parti des nouvelles méthodes éducatives.
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Pendant des années, les établissements d’enseignement primaire et secondaire ont progressivement intégré le numérique dans leurs classes. Les ENT (espaces numériques de travail) par exemple, font partie de l’environnement courant de nombre d’élèves depuis une petite décennie. Mais jamais le monde de l’éducation n’avait connu une telle transformation que celle opérée ces 18 derniers mois. « Il y avait en France une certaine appréhension quant à l’usage du numérique à l’école, reconnaît Audrey Zolghadr Elyséei, Directrice Stratégie Enseignement Primaire et Secondaire chez Microsoft France. Pour cette rentrée 2021, la valeur du numérique n’est plus sujette à débat. Les établissements ont parfaitement compris la nécessité de construire un socle numérique prêt à répondre aux enjeux éducatifs de demain. » Loin de se limiter aux seules classes virtuelles, l’enseignement hybride se prépare à transformer l’ensemble de la vie scolaire et du parcours d’apprentissage.

Un puissant levier d’inclusion

Le numérique a effectivement fait ses preuves dans sa capacité à tisser un nouveau fil rouge, à la fois plus solide et plus riche, entre les enseignants, les élèves et leurs parents. Plus solide, car il vient compléter le lien déjà noué en classe, voire le seconder lorsque cette classe est inaccessible. Plus riche, car il autorise de nouveaux modes d’interactions et de nouvelles connexions. Sous-titrage automatique, décodage de texte, lecture à voix haute, que ce soit en présentiel ou à distance, les outils informatiques constituent par exemple de formidables leviers d’inclusion, avec des solutions qui simplifient la compréhension et l’apprentissage pour les enfants dyslexiques, malentendants ou déficients visuels. Mais ils renforcent également le lien parents-enseignants, d’abord en permettant à ces derniers, souvent cantonnés à l’extérieur des grilles de l’établissement, de mieux suivre les différentes étapes de la scolarité, ensuite en offrant de nouveaux canaux de communication plus simples et plus directs pour échanger sur les progrès ou les difficultés de l’élève.

Pour concrétiser les promesses de l’école digitale, le monde de l’éducation doit néanmoins relever un défi de taille : celui de la fracture numérique. « La question n’est plus de savoir s’il faut utiliser le numérique, mais comment l’utiliser, souligne Audrey Zolghadr Elyséei. Tous les établissements et toutes les familles ne sont pas au même niveau, en termes d’équipements d’une part, mais également en termes de maîtrise des outils ». Pour combler ce fossé, la formation au numérique doit être un axe prioritaire afin d’aider le corps enseignant à prendre en main ces nouvelles technologies et à accompagner ensuite leur propre classe dans son utilisation.  Dans cette optique, les fournisseurs ont évidemment un rôle à jouer. Microsoft par exemple, propose sur sa plateforme gratuite Microsoft Educator Center des ressources pour apprendre à utiliser Teams dans une salle de classe, numériser du contenu avec Lens, créer un récit numérique avec Sway, s’initier au Serious Gaming avec Minecraft ou encore construire et résoudre un Escape Game dans OneNote. Le centre contient également des cours prêts à l’emploi et enrichis d’interactions numériques.


Reading Progress, est une nouvelle application disponible gratuitement dans Microsoft Teams qui permet aux élèves de lire à haute voix de manière indépendante, de s’enregistrer et de développer leur compétence en lecture tout en permettant aux enseignants de mieux suivre la progression des élèves. Les élèves partagent les enregistrements audio ou vidéo d’eux-mêmes avec leur enseignant qui peut ensuite suivre les progrès individuels, fournir des commentaires personnalisés ; et qui leur permet aussi d’avoir une vue d’ensemble du niveau de la classe pour proposer des exercices adaptés.


Se concentrer sur l’élève, non sur l’outil

Bien entendu, la question de l’équipement des élèves est également une problématique centrale, particulièrement dans les écoles élémentaires. « Les collèges et lycées disposaient déjà d’un minimum d’équipement avant la crise, mais ce n’était pas le cas en primaire, constate la responsable Microsoft. Beaucoup estimaient que le numérique n’était pas nécessaire à cet âge. Des investissements importants sont réalisés aujourd’hui pour rattraper le retard, au travers des territoires numériques éducatifs par exemple. Mais il faut du matériel adapté. » Ce matériel existe sous la forme de PC portables dont les caractéristiques ont été spécifiquement pensés pour un contexte scolaire : batterie longue durée pour tenir toute une journée de cours, écran tactile pour faciliter l’écriture et le dessin, châssis renforcé pour résister aux turbulences d’une journée d’école, et surtout un environnement logiciel qui permette un déploiement et une gestion simple et sécurisée, comme Intune pour l’Éducation. « L’école est là pour développer les compétences des élèves, pas pour passer du temps à gérer des machines, souligne Audrey Zolghadr Elyséei. Pour que le numérique donne toute sa valeur, il doit permettre à l’enseignant de porter toute son attention sur l’enfant et non sur l’outil ». L’arrivée prochaine de Windows 11 devrait également contribuer à cela, en proposant un nouvel environnement plus adapté à un enseignement hybride, connecté et collaboratif.

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About the Author: Thierry Coiffé

Public Sector Sales Director. Head of Local Gov., Healthcare and Education K12. chez Dell Technologies